Lors d’une randonnée en montagne, sur le chemin, j’ai cueilli des framboises, et je me suis amusée à me concocter une petite présentation culinaire avec l’avocat et la graine de cajou…Lorsque – quelques temps après – j’ai regardé la photo, j’ai bien ri ! La puissance de l’inconscient !! ;-0
Avec cette photo plus qu’évocatrice…je crois bien que j’ai la réponse à la question : où est mon contrôle, ma résistance ultime (cf. ma NewsLetter « Légereté d’Etre« ) ?
Au cœur de ma sensualité, de ma sexualité, de mon intime…
Que d’interdits, de peurs, d’histoires (personnelle ou collective), de blocages, de cabrages, de désespoir et tristesses enfouies dans cette partie de mon/notre être, mais aussi de désirs, d’élans, d’envies, de passions plus ou moins exprimées !
Comment me rencontrer avec amour, profondeur et légereté à cet endroit précieux, subtil, délicat, sensible et puissant ?
Comment me laisser rencontrer aussi ?

J’avoue que je suis surprise de parler de ce sujet dans cet article.
Mais être en juste relation avec soi, le monde, s’il n’y a pas de réponse toute faite, nécessite néanmoins de visiter toutes les parties de soi investies dans ce rapport à la Vie. Et mon intime, notre intime en fait partie. Il est aussi une porte du donner et recevoir. Une grande !
Moi qui travaille sur la relation à l’argent, je vois la portée de ce tabou dans nos comportements au quotidien et dans nos vies, et j’ai conscience qu’il en est de même pour le sujet de la sexualité. Soit dit en passant, une sociologue a étudié à la fois le sujet de l’argent et de la sexualité, et ce dernier est bien plus tabou pour nous les français !

En arrivant dans ces Pyrénées, j’ai senti que l’intention pour cette année, était autour de la notion de « corporalité ». C’est bien par ce corps que j’entre en relation avec ce monde, ces autres, les éléments. Avant même que j’interprète, mon corps ressent. Qu’est-ce que je laisse entrer ? Qu’est-ce que j’offre ? Comment je donne ? Comment je reçois ?
Quoi qu’il en soit, en ce moment, je sens tout à la fois dans mon intime, attraction, envie, élan, désir et répulsion, méfiance, cabrage (j’ai repris l’équitation !! ;-0), immense tristesse. Alors, je tente de rester avec cela, sans trop connoter tout ce que je peux ressentir. Mettre ma confiance dans mon espace intime, dans tout mon Etre capable de se déployer dans cet espace là, pour que le donner-recevoir soit de plus en plus en équilibre, grand, savoureux, juste, entier.
Je sens qu’il y a en moi celle qui sait se guider dans l’intime, être sensuelle, orgasmique et se laisser porter par la volupté  ; et il y a aussi celle qui a besoin de temps pour s’apaiser, s’apprivoiser car elle se sent meurtrie, envahie, pétrie de peurs et de violences en tout genre.
Et en même temps, je tiens à rester avec ce leitmotiv de 2020 : qu’est-ce qui me met en joie ? Ok les peurs, cabrages et autres freins du passé en résurgence…mais qu’est-ce que je suis ? la peur ou l’élan ? En mettant mon attention sur la joie, l’élan à vivre alors ce qui doit partir partira, il sera possible de laisser partir
Et puisque je suis une femme et ainsi faite, mon espace intime me propose de dire OUI, d’oser accueillir, de recevoir.
Et c’est un grand saut ! Un Oui en justesse et en écoute.

« Intimance » parce que je me sens en itinérance tout particulièrement sur ce sujet.
« Intimance » parce que dans cet intime, il y a la puissance de la Vie et qu’il est temps de la laisser s’exprimer.
Parce que j’ai goût à l’accueillir, lui donner ma part de conscience, d’écoute, lui dire oui, doucement et sûrement.
Apprendre à reconnaître cet espace qui a aussi sa note à jouer dans ma relation au monde, aux autres, à moi…pour de plus Justes Relations, pour plus d’équilibre dans le donner-recevoir.