J’ai choisi d’aller nager deux années d’affilée avec les dauphins en mer rouge, en Egypte.
Les deux années, j’ai « reçu » une leçon et je vous partage ici la seconde qui refait surface ces temps-ci. Peut-être cela vous sera-t-il utile également ?
Nous étions dans l’eau pour aller nager avec les dauphins qui se trouvaient là. Je voyais l’un ou l’autre nager avec eux et j’ai senti la jalousie, l’envie de moi aussi, pouvoir nager et danser avec eux comme je le voyais.
Et, avant que je ne me laisse plomber par cette pensée inutile, j’ai entendu « tu veux qu’on joue avec toi ? et bien joue !!! ». Je me suis alors mise à danser dans l’eau, allant et venant avec plaisir dans ce lagon et un dauphin m’a rejointe. Je ne sais combien de temps cela a duré, et naturellement là n’est pas la question…ce fut un temps éphémère empreint d’une douce éternité ! Les yeux dans les yeux, les circonvolutions de nos corps se touchant presque parfois, la confiance totale dans ce duo, la joie inexplicable d’une rencontre particulière, bref. Un moment intense et joyeux.
Et c’est ces derniers temps où cette expérience remonte plus clairement à la surface pour l’imprimer dans mes expériences quotidiennes.

Exemple : je cherche à déménager dans le val d’Azun où je sens que se déroulera la suite de mon chapitre. Je suis très claire sur où je veux vivre et dans quoi. En voyant l’annonce d’un chalet dans le village de mes rêves, j’ai pris mon véhicule et visité. Magnifique oui et pourtant…pas d’allant plus que ça.
J’ai fini par dire non, en dépassant la peur de ne pas trouver mieux et appeler une personne dont on m’avait donné aussi les coordonnées car elle met sa maison en location dans ledit village. Maison de 200m2, jardin, dépendance, vue montagne, poêle de masse, isolation aux matériaux naturels, loyer ultra raisonnable même si au-dessus de ce que je paye actuellement. Mon rêve car j’ai décidé que ce n’était pas le montant du loyer qui allait décider de mon choix !
Cette personne (surtout son compagnon ai-je compris) souhaite un/e locataire rassurant/e financièrement. Et je suis loin du compte (chômage, future entrepreneure…).

Et c’est là que le jeu commence !!
« Je suis loin du compte »…STOP !
Merci.
Quoi d’autre est possible que cette pensée -là ? Qu’y a-t-il au-delà de cette pensée ?
Alors j’ai joué.
Pris le téléphone, exposé ma situation cache, dit mon souhait de vivre en val d’Azun, d’y déployer mon activité. J’ai cherché un garant, ai relaissé un message pour le signaler, demandé une visite en visio (des personnes étaient déjà sur la maison) qui n’a pas pu avoir lieu pour l’instant.
Finalement, le dernier message était que la location était en stand by en attendant quelques travaux complémentaires. Parfait !
Et lors de mon prochain passage en val d’Azun (mi-novembre), je compte prendre rendez-vous avec la propriétaire et continuer à jouer !
Je ne suis pas Madame Irma et ne sais pas si cette maison sera mienne ou si cela sera une autre. Je sais juste que j’ai envie de jouer, de jouer à rêver grand, dans les détails et à croire que c’est possible !

Autre exemple : dans le cadre d’une relation qui me remue beaucoup, depuis longtemps et régulièrement. Et très souvent je suis dans mon cerveau à converser avec les personnes concernées. C’est presque obsessionnel et très inconfortable car négatif et pas du tout créatif !! Je suis partie un jour en montagne avec ce blabla incessant en moi. A chaque assaut de cette ritournelle, je répondais « ok merci ! quoi d’autre est possible ? » et je formulais parfois d’avoir l’opportunité d’une discussion avec les dites personnes. A l’issue de ma randonnée, je les croise et nous avons un échange. Apaisement pour moi immédiat, et émerveillement de voir comment ouvrir sur autre chose que ma pensée enfermante peut être salvateur et créateur de nouveau !

J’ai vraiment pris conscience de comment je m’enferme dans mes pensées, croyances,
de comment j’enferme l’autre en le cantonnant dans une manière d’être et de faire,
et de comment je crois que l’autre me regarde
imaginant par là même qu’il sera alors impossible de faire autrement ou vivre autre chose.
STOP !
Désormais, et bien au-delà de la simple pensée positive qui remplace un mode automatique restreint par un autre tout aussi limité bien que positif, désormais j’ouvre, je m’ouvre au plus grand, à autre chose que ma pensée et ma vision. J’ai l’impression que j’ouvre, je m’ouvre à l’intelligence créatrice de la vie qui ne demande qu’à œuvrer avec moi, avec nous ! Pour le meilleur ! Pour le bien, le bon, le vrai.

Alors voici les questions pépites que je partage avec vous :
– qu’y a-t-il au delà de mes pensées ?
– qu’y a-t-il au-delà des mes émotions ?
– qu’y a-t-il au-delà de mes habitudes et comportements ?

Qui sait ?
Si cela peut ouvrir bien d’autres réalités magnifiques pour chacun et chacune !!!