En mai, je prenais conscience que la question du moment (d’une vie ?) est : « qu’est-ce qui me met en joie ? » pour continuer de cheminer dans ce 2020 particulier, et plus si affinité ;-)…
Je parle de la joie qui jaillit de mes entrailles, mariage de mon âme et mon corps et non de la stimulation émotionnelle du fait d’un remplissage momentanée (nourriture, montagne, amis…).
Et de fait, juin s’est mis en écho de cette question clé. Je vous partage ici mes « leçons ».

Ayant eu l’occasion de participer à une soirée autour de « argent, sexualité, amour et abondance » avec différents intervenants, je me suis vue demander pardon de ne pas être claire, ou d’être floue…S’en est suivi un « ça suffit ! » que je me suis assénée.
Il est temps que je prenne ma place, que je me regarde du point de vue de mon plus beau, plus grand, plus inspirant.
Oui, il a fallu un temps de réparation de mes parts, et il en reste encore des fragiles, honteuses ou que sais-je…mais il est temps que je passe à un autre regard sur moi-même !!
Ce qui m’a valu ce cri intérieur est aussi lié à la conscience que la terre, l’humanité – plus que jamais – a besoin de personnes qui manifestent leur meilleur, tentent et osent transmettre leurs compréhensions, intuitions, expériences, en osant être grandes, inspirantes, enthousiastes pour faire force d’entraînement pour un plus grand nombre ! Pour nourrir ce collectif, ce « ensemble terrien », pour nourrir ce qui donne goût à la Vie.
Cela suffit de s’excuser d’être qui je suis. Assume ! Offre-toi ! Il est temps !

Je me forme également en danse des lettres hébraïques (Tehima) et nos stages avaient été annulé pour cause de Covid. Celui de juin a été relancé et j’ai d’abord eu un mouvement de « non, ce n’est pas encore le moment de bouger ! ». Puis, voyant que plusieurs venaient, je me suis motivée à monter à Paris. Et que de sensations que danser ces lettres ensemble !! Quelle puissance ! Rien à voir de les danser seule. Honorer le groupe, le rassemblement, le ensemble et pas uniquement suivre mon petit ressenti, que je peux parfois mélanger avec de l’intuition. Honorer les rassemblements pour la joie, le plaisir, la contemplation, bref pour le Beau, le Bien, le Vrai…quoique cela soit pour chacun de nous.

Et enfin, je suis allée à une soirée organisée par un café alternatif du coin en proposant à une connaissance nouvelle de la région de m’y rejoindre. Elle est venue avec un ami à elle et nous avons partagé la journée ensemble le lendemain. Et un ami me disait également le matin-même son souhait de venir me rendre visite durant l’été.
Tout au long de cette journée, j’étais en gratitude de vivre tout cela, comme un cadeau d’abondance, comme si oui, enfin ! le meilleur s’ouvrait et que vivre c’était cela aussi, vivre le bon, le simple, le joyeux, le ensemble.
Dans le même temps, et à mon étonnement, je sentais mon ventre serré, tendu…En me penchant un peu plus sur celui-ci, j’ai vraiment été en contact avec la part de moi – et j’ai la conviction que nous sommes nombreux !!! – qui a peur de recevoir la joie ! « Tant de bonheur, c’est trop ! Trop pour moi ! Je ne peux pas ! Je ne mérite pas ! Ce n’est pas normal ! »
Là aussi, je me suis asséné un « ça suffit ! ». Bien sûr que si je peux, nous pouvons tous !!
Bien sûr que l’abondance de joie, de partage, de beauté, de douceur…est possible. Cette humanité n’a-t-elle pas traversé/ne traverse-t-elle pas suffisamment d’abondance de difficultés, malheurs, pauvretés de tout genre ?
J’irais même plus loin…c’est un « devoir » (je n’ai pas mieux comme terme) que d’accueillir le meilleur pour nous, dans nos vies, dans notre corps car à partir de cet endroit de félicité, de joie, de paix nous sommes inspirants, attractifs, et notre élan de contribution est plus grand ! Notre capacité de réparation par principe de rayonnement interposé devient actif !

C’est une nécessité pour cette terre, cette humanité d’accueillir l’abondance de Vie dans nos vies.
La terre n’a pas besoin de gens qui défilent pour se plaindre ou réclamer, cette terre a besoin de personnes en joie et cette humanité a besoin de personnes inspirantes, qui donnent envie !
Nous ferons encore des « erreurs » de parcours…qu’importe ! Allons-y ! Il est temps. Grand temps.
Et ensemble, la force et la joie grandissent.
Gratitude à ces chevaux croisés en montagne…une grande partie de la leçon m’a été inspirée par vous…
Oui, à la joie d’être la Vie.