Et bien nous, me voilà partis/e pour la saison du compostage…:-)
Laisser partir, laisser faire, être avec, être là, me détendre dans ce corps encore en soubresauts d’accouchement et toujours et encore écouter la route de la joie.
Finalement, article après article, je redis sans cesse la même chose, de manière différente, parfois de manière structurée, parfois de manière spontanée.
Comme si les lettres permettaient d’aller encore un chouya en profondeur,
comme si je devais me convaincre d’un chemin, d’une route,
comme s’il y avait, dans mes mots, mes réponses écoutées ou délaissées,
comme si je voulais me convaincre que j’existe parce que j’écris.

J’ai de plus en plus le goût de cesser de croire à quoi que ce soit,
cesser de parler pour échanger des idées, une/ma vision du monde,
cesser de penser ou porter un avis sur moi, ce qui m’entoure…et pourtant, c’est encore bien présent !

Que de blabla !!!!
J’imagine, puisqu’il semble (me raconte mon cerveau…) que tout va de pair, que la taille de ce blabla personnel et collectif est proportionnel au silence en moi et en nous.
En fait, il n’y a pas de vérité – me dis-je – mais que des choix.
Choix de voir ceci ou cela,
choix de ressentir ceci ou cela,
choix de penser ceci ou cela.

Que serait ma vie (nos vies) si je ne pensais pas ?
Que serait ma vie si j’étais silence permanent ?

Une expérience à tenter.

Serait-ce la pépite de ce mois-ci?
A vivre.

Composter toute croyance, toute vision, toute certitude, tout doute, de la minute à la minute pour que ne reste que la nourriture vivante au service du vivant,
pour éviter de me noyer, me perdre, me fatiguer, m’enliser,
et pour juste goûter sans cesse la Vie qui me traverse.