J’ai réalisé ce mois-ci que, à l’approche de mes 50 ans, j’avais reproduit le schéma maternel.
A savoir, et pour faire simple, le fait de m’autoriser un déploiement professionnel et créatif à l’aube de mes 50 ans.
Comme si j’avais mis un pan de ma vie de femme entre parenthèse jusque là.

Alors, je pourrais m’en tenir à ce constat et me lamenter sur cet inconscient qui me fait replonger dans des schémas familiaux…
Que nenni !!
Car j’ai aussi vu, dans cette prise de conscience, la parfaite orchestration des choses. Comment, il m’aurait été non pas impossible mais souffrant et énergivore de proposer quoi que ce soit avant. J’aurais bien sûr pu tirer tant et plus dans mes « il faut », mes « je dois », ma volonté désincarnée pour trouver matière à expression, proposition professionnelle et autre. Et nous sommes nombreux à le faire avec in fine, souvent un burn out.
Mais j’ai vu comment tout se temps à passer à réparer en moi ce que je pouvais, à mieux me comprendre, à rester avec mes états dépressifs, mes non envies, à écouter cet élan de venir ici, dans les Pyrénées et d’accueillir encore le temps du rien, c’est absolument parfait !
Comme un accouchement en fait. Ou la précipitation, l’urgence n’est pas possible (P.S : j’ai répondu à l’appel d’Hélène Prigent pour un podcast sur l’entrepreneuriat et j’y partage le parallèle avec l’accouchement…moi qui n’ait pas d’enfant ;-0).
Si je veux une proposition qui inspire ceux qui me croisent, qui nourrisse le vivant, qui soit belle (dans le sens harmonieuse), qui ressemble à cet Etre qui vibre en moi, alors tout est absolument parfait !

Et je constate aussi qu’il n’est pas question de patience du tout !!
Etre patient, c’est un exercice de forcing. C’est vouloir encore prouver quelque chose.
Etre patient, cela vient naturellement quand je me dépose dans cette vibration d’un « Je suis » qui n’a rien à démontrer, quand je sais que je suis à ma place, que je fais ce qui est bon et nourrissant pour moi. Alors l’abondance fait son oeuvre et déjà dans la sensation, presque sensuelle ou orgasmique de faire l’amour avec tout, d’être l’orgasme. Il ne s’agit dès lors plus « d’être patient » mais juste d' »Etre ».

J’ai de plus en plus de moments comme ce que je tente de décrire là et il y a comme une évidence que la vie est une rencontre sexuelle de moi à moi, de moi au monde, dans un abandon orgasmique à ce qui se vit.
Une évidence la vie est jouissance profonde. Et qu’alors l’énergie  me remplit pour agir ou ne pas agir…mais là encore il ne s’agit pas de cela (faire ou ne pas faire)…il s’agit d’être à sa place. Point.
Je vous assure que pour quelqu’un comme moi, qui connait les tensions physiques, la vigilance et le speed par coeur, c’est comme surprenant à écrire !
Mais en fait pas ! C’est parfait de vivre l’un pour savourer pleinement l’autre !

Aujourd’hui, je me rends compte de l’immense délice d’avancer avec toutes mes (nos) parts pour en goûter la jouissance profonde et pour en faire profiter pleinement ceux qui nous entoure !
Je me régale tellement à proposer mes services et sentir de la fluidité en moi, plus de connexion avec les autres, avec la nature !

Ce mois-ci, dans cet état de plus en plus présent, j’ai aussi le plaisir de voir de belles opportunités se présenter !
Comme cette interview qui donne lieu à ce podcast, une rencontre qui va me permettre de déployer mes propositions nature dans la vallée d’Aure.